Personne n'a demandé d'indemnisation aux États-Unis pour la grippe de 2009 - L'ambassade de Chine riposte à Oby Ezekwesili

L'ambassade de Chine au Nigéria a dénoncé l'ancien ministre de l'Éducation, Oby Ezekwesili, après avoir demandé une compensation à la Chine pour la pandémie de coronavirus. 

Oby Ezekwesili avait déclaré que l'Afrique devait "bénéficier de dommages et intérêts et de la responsabilité de la Chine, le pays riche et puissant qui n'a pas réussi à gérer de manière transparente et efficace cette catastrophe mondiale". 

Le secrétaire de presse de l'ambassade de Chine au Nigéria, Sun Saixiong, qui a réagi à la demande d'Oby Ezekwesili, a déclaré que cela n'avait aucun sens.  

Siaxiong, qui s'est demandé pourquoi personne n'avait demandé d'indemnisation pour la grippe H1N1 de 2009 qui a tué près de 200000 personnes après avoir été diagnostiqué pour la première fois aux États-Unis, a déclaré que le coronavirus est un ennemi commun à toute l'humanité et peut frapper n'importe quand, n'importe où. Il a également déclaré que le sida avait été signalé pour la première fois aux États-Unis dans les années 80, puis qu'il s'était propagé dans le monde entier, y compris en Afrique, causant d'innombrables souffrances à d'innombrables victimes. 

Voici la déclaration publiée sur The Guardian :

Les remarques de Mme Ezekwesili dans la lettre d'opinion n'ont aucun sens.

Nous devons savoir que, depuis l'éclatement du COVID-19, dans un esprit ouvert, transparent et responsable, la Chine a pris les mesures les plus complètes, rigoureuses et approfondies pour contenir sa propagation et mener une coopération internationale. Dans ce processus, la Chine a consenti d'énormes sacrifices, accumulé une expérience précieuse et apporté des contributions importantes à la réponse mondiale. La communauté internationale témoigne et salue les efforts et les progrès de la Chine.

Le virus est un ennemi commun à toute l'humanité et peut frapper n'importe quand, n'importe où. Comme d'autres pays, la Chine est également une victime, pas un auteur, encore moins un complice de COVID-19.

Face aux grandes crises de santé publique et aux maladies infectieuses, la communauté internationale doit être solidaire et travailler ensemble, ne pas recourir à l'accusation mutuelle ou exiger des représailles et des responsabilités. Comme nous nous en souvenons, il n'y a jamais eu de précédent de ce dernier.

Quelqu'un a-t-il demandé aux États-Unis d'offrir des compensations pour la grippe H1N1 de 2009, qui a d'abord été diagnostiquée avant de se propager à grande échelle aux États-Unis, puis s'est propagée à 214 pays et régions, tuant près de 200 000 personnes? Le sida a été signalé pour la première fois aux États-Unis dans les années 1980, puis a traversé le monde, y compris en Afrique, causant d'innombrables souffrances à d'innombrables victimes. Et nous ne nous souvenons pas que Mme Ezekwesili se soit présentée pour demander aux États-Unis d'être tenus responsables? La crise financière aux États-Unis déclenchée par l'effondrement de Lehman Brothers en 2008 s'est transformée en crise financière mondiale. Quelqu'un a-t-il demandé aux États-Unis de prendre les conséquences?

Nous devons comprendre que notre ennemi est le virus, pas la Chine. La communauté internationale ne peut vaincre le virus qu'en se ressaisissant. Attaquer et discréditer d'autres personnes ne fera pas gagner de temps et ne fera pas de vies perdues. Nous espérons que Mme Ezekwesili respectera les faits, la science et le consensus international, cessera de se laisser danser au rythme des autres, cessera d'attaquer et de blâmer la Chine pour rien, et cessera de faire des remarques irresponsables.